Accord, contradiction, hypothèse… tout en deux lettres !
En français, le mot « si » peut sembler anodin, mais il est bien plus riche qu’il n’y paraît. Selon le contexte, il peut servir à affirmer, nier, supposer ou introduire une condition. Zoom sur ce mot ultra-puissant.

Pour répondre à une question négative
C’est l’une des fonctions les plus spécifiques du français :
– Tu ne viens pas ce soir ?
– Si, je viens !
Contrairement à « oui », « si » sert à contredire une négation.
Pour exprimer une hypothèse
« Si j’étais riche, je voyagerais dans le monde entier. »
Ici, « si » introduit une condition, souvent suivie d’un imparfait ou d’un plus-que-parfait.
Pour renforcer une affirmation
« Il est si gentil ! » (équivalent de « tellement »).
On l’utilise aussi dans des structures comme : « Si seulement tu m’écoutais… »
Avec ses deux lettres, « si » reflète l’art subtil de la nuance en français. Bien le comprendre permet d’éviter bien des malentendus !