Une langue dominante, mais une diversité linguistique bien réelle.
On pense souvent que le français est la seule langue parlée en France. Pourtant, le territoire métropolitain et ultramarin est riche de nombreuses langues régionales, patrimoniales ou immigrées. Quelle est leur place dans la société française ? Sont-elles reconnues officiellement ?

Une langue nationale, mais pas unique
La Constitution française (article 2) précise : « La langue de la République est le français. » Cela en fait la langue administrative, scolaire et judiciaire. Toutefois, cette affirmation n’exclut pas l’existence d’autres langues parlées sur le territoire.
Les langues régionales : un héritage vivant
Plusieurs langues régionales sont encore parlées, bien que parfois de manière minoritaire :
- Le breton en Bretagne
- L’occitan dans le Sud-Ouest
- Le corse en Corse
- L’alsacien en Alsace
- Le basque au Pays basque
- Le catalan dans les Pyrénées-Orientales
- Le flamand en Flandre française
Elles sont reconnues comme « langues régionales de France » mais ne bénéficient pas du même statut que le français.
Les langues de l’immigration
Le français cohabite aussi avec des langues venues d’ailleurs, parlées par les communautés issues de l’immigration : arabe dialectal, portugais, turc, berbère, vietnamien, etc.
Quelle reconnaissance officielle ?
La France a signé (mais non ratifié) la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Certaines initiatives locales permettent l’enseignement bilingue (français + langue régionale) dans les écoles publiques ou associatives, comme les écoles Diwan (breton) ou Calandreta (occitan).
Le français est la langue officielle, mais la réalité linguistique de la France est bien plus riche et variée. Valoriser ces langues, c’est aussi protéger une part précieuse de la diversité culturelle française. Une richesse parfois méconnue… mais qui mérite d’être entendue !